Dans la vie d’une femme, les chaussures ont une place à part.
Dès que vous franchissez le cap de l’adolescence (parfois même avant pour certaines), et que vous êtes assaisonnée d’un soupçon de coquetterie féminine, vous vous intéressez à la chose… et le phénomène vous poursuit pendant des années
Vous vous laissez alors tenter par des modèles parfois improbables, soit parce que vous cédez aux sirènes de la mode, à vos goûts du moment ou, pire encore, aux canons de la beauté clamant qu’une femme ne peut pas être élégante si elle n’est pas perchée sur des talons aiguilles.
A moins que vous ne vous rebelliez, vous voilà donc partie pour des années d’inconfort.
Jusqu’au jour où, avec l’âge, vous commencez à vous demander pourquoi vous vous infligez ce genre de punition imméritée… et vous commencez à opter pour des talons moins hauts.
O merveille… fini de vous tordre la cheville sur les pavés, d’avoir mal aux pieds et au dos…
Soit, en perdant de la hauteur, vous avez vaguement le sentiment de vous être réincarnée en nain de jardin (surtout si votre conjoint est grand), mais vous découvrez également le plaisir de pouvoir trotter sans craindre de vous étaler au moindre pas.
Je me suis amusée à regarder l’évolution de la chaussure à travers le temps et les endroits du monde.
Je vous épargne les tortures inégalables en la matière qu’ont subies des générations de femme chinoises.
Mais même sans en arriver à ces extrémités, regarder certains modèles fait froid dans le dos…
Martine Péters