Depuis que le coronavirus a pris ses quartiers à travers le monde, nous vivons dans une sorte de troisième dimension assez étrange, assistant un peu perplexes à l’évolution de la situation.
En Belgique, ma maman de coeur fait partie des personnes fragiles qu’il faut protéger.
Elle m’expliquait, sur Skype, que les visites sont désormais interdites là où elle habite, et qu’il est fortement recommandé de ne pas sortir.
En France, l’intervention télévisée du président Macron a permis de découvrir tout un panel de mesures drastiques mais nécessaires.
En Suisse, mon fils me dit que le pays est au même diapason.
Beaucoup de personnes de ma connaissance vivent mal la situation, très angoissées.
Au Grand Nid, la vie continue.
A peu près complètement guérie, je fais partie de ceux qui ne souffrent pas de ce huis clos… qui me permet de profiter de mon Capitaine!
Ce dimanche, date de l’anniversaire de mon fils que j’embrasse au passage, j’irai voter.
Par conviction, et… parce qu’il me serait difficile de faire autrement alors que ma Tendre Moitié se trouve sur les listes électorales!
Quant à la vie quotidienne, elle s’adapte aux deux visages de la maison.
Je m’explique.
Le côté de la demeure, qui donne sur la route, est moins fréquenté pour le moment, c’est sûr.
Mais l’autre côté, qui s’ouvre sur le jardin, est plus que jamais notre refuge, d’autant que le soleil est revenu et semble vouloir camper pour quelques jours.
Les premières fleurs sont épanouies, apportant des touches de couleurs un peu partout.
Et mon bureau, de son côté, reste mon havre d’où je peux travailler en paix.
La légèreté des premiers beaux jours n’arrive pas à être altérée par la lourdeur de l’épidémie…
Epidémie qui finira bien par être jugulée un jour ou l’autre… si nous faisons preuve de sagesse.
A propos de sagesse, j’ai très envie de vous faire partager ce petit édito, di-dessous, écrit par Xavier Gerbeaud dans sa dernière newsletter.
Martine Péters
On est rarement plus de 1000 dans un jardin. Par les temps qui courent, c’est appréciable.
S’il y a plein de petites bébêtes qui traînent au jardin, elles ne rendent pas malade pour autant. Par les temps qui courent, c’est estimable.
On a parfois bien chaud au jardin, mais c’est d’avoir trop forcé, pas à cause de la fièvre. Par les temps qui courent, c’est notable.
Beaucoup de végétaux arrivent de contrées lointaines, telle la Chine, mais on peut les planter sans danger. Par les temps qui courent, c’est prisable.
Gare ! N’approchez pas pour autant d’autres jardiniers, car leur passion serait malgré tout contagieuse… Allez comprendre ?
Bon jardinage !
Xavier Gerbeaud
Martine Péters