En fonction de la saison, la maison se pare de temps en temps de bouquets que mon Capitaine confectionne à base de fleurs du jardin.
Comme moi, il n’aime pas les couper.
Mais il arrive que, par la force des choses, il soit nécessaire de le faire, notamment, par exemple, lorsque le lilas principal prend tellement ses aises qu’il obstrue la passage.
Cette semaine, le moment était venu de couper la haie donnant sur la route.
Il en a profité pour m’offrir un bouquet composé de branches de l’un des arbustes les plus odorants du jardin: le troène.
Nous en avons deux, qui, lorsqu’ils fleurissent, dégagent un parfum capiteux extrêmement puissant.
Ce bouquet est la signature de la transition entre les deux saisons les plus parfumées de l’année…
Martine Péters