D’un côté, il y a le travail.
J’en ai beaucoup en ce moment, et j’arrive de plus à la phase finale de la mise en place du projet que je vais très bientôt rendre public.
Mon Capitaine n’a rien à m’envier sur le plan des agendas chargés: lui aussi se consacre avec sérieux aux responsabilités qu’il a endossées… et c’est chronophage!
De l’autre côté, il y a les mille choses de la vie et le fait que… nous avons un bébé chien à la maison.
Ce jeudi, troisième jour de notre nouvelle vie avec Kali, quelque chose a changé dans le comportement de Pomme…
Le premier jour, elle a subi avec stupeur, la queue basse, l’arrivée de ce croisement entre un bâton de dynamite, une fusée et… un mini panda.
Le deuxième jour, elle a commencé à se dire que cette petite chose prenait beaucoup de place, et a décidé qu’il fallait y mettre bon ordre.
Elle a piqué une ou deux colères bien nettes, sans jamais mordre Kali, mais en lui signifiant clairement qu’il y avait des limites à ne pas franchir.
De mon côté, j’ai également commencé à établir des bases plus claires: notre puce, comme Pomme, sera un petit chien libre et choyé, mais elle doit respecter la place de son aînée?
Elle n’a donc pas le droit de squatter ses paniers, sa gamelle, etc, et nous consacrons autant de temps et de câlins à l’une qu’à l’autre.
Apparemment, ces nouvelles consignes ont rassuré Pomme et canalisé Kali.
En ce troisième jour, un premier semblant de paix revient sur la maison.
J’ai réalisé très vite que… la queue de Pomme avait retrouvé sa forme habituelle, en panache.
Ce qui indique clairement que le moral revient!
Je les ai longuement observées.
Dès que Kali est trop exubérante, Pomme grogne et la pousse du bout de la truffe en montrant les dents.
Mais jamais elle ne la mord…
Même si cela a pu m’inquiéter, j’ai compris qu’elle l’éduquait en étant claire, mais sans lui faire de mal.
Et… ça marche!
Notre bébé Mogwaï semble comprendre qu’il ne faut pas sauter sur sa nouvelle compagne dans le but de lui tirer les moustaches, la queue ou les oreilles.
Au petit matin, après un rappel à l’ordre bruyant, Kali s’est couchée sur le sol à la manière des moutonniers, prête à sauter et à repartir en courant.
Le museau entre les pattes, elle a regardé Pomme et a osé un petit « wouf » provocateur auquel Pomme a aussitôt répondu par un aboiement un peu plus fort.
La petite a rétorqué, toujours dans la même position, et mon Mogwaï en chef a une fois de plus eu le dernier mot.
Quelques instants plus tard… Pomme lui donnait sa première léchouille.
C’est bon signe!
MP