Je ne m’inquiète pas pour les fins de mois du Street Artiste Banksy…
Il a une fois de plus fait mouche samedi passé, lorsque cette toile intitulée « Show Me the Monet » datant de 2005, a été vendue pour 8,5 millions d’euros aux enchères chez Sotheby’s.
Un record…
Evidemment, j’ai eu un choc lorsque j’ai vu ce détournement de la toile de Claude Monet « Bassin aux nymphéas, harmonie verte », moi qui suis une inconditionnelle de ce peintre…
J’ai donc cherché à comprendre pourquoi il l’avait transformée de cette façon et le site Connaissance des Arts m’a appris que:
« Dans cette toile de 2005, l’artiste dénonce la société de consommation et ses effets néfastes sur l’environnement, un de ses thèmes favoris. Avec le jeu de mots Show Me the Monet (show me the money, soit « montre-moi l’argent » en français) et quelques ajouts anachroniques au Bassin aux nymphéas, harmonie verte (1899) de Claude Monet, Banksy critique le consumérisme et les conséquences négatives de l’urbanité sur la nature.
La toile fait partie des « Crude Oils: A Gallery of Remixed Masterpieces, Vadalism and Vermin » (littéralement « Huiles brutes : une galerie de chefs-d’œuvre remixés, de vandalisme et de vermine » en français), une série qui détourne 22 chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art, des Tournesols (1888) de Vincent van Gogh qui flétrissent dans leur vase aux Glaneuses (1857) de Jean-François Millet où une des figures prend une pause cigarette. »
Je comprends donc mieux sa démarche… et dans ce cadre-là, il faut reconnaître qu’il a réussi ce qu’il cherchait à faire: attirer l’attention.
La mienne y compris.
Martine Péters