Lundi matin.
J’avais pris rendez-vous avec Kali au cabinet vétérinaire pour continuer la série de vaccins nécessaires à un jeune chiot.
Le premier auquel elle avait droit depuis qu’elle vit avec nous.
Nos deux protégées ont donc pris place dans la voiture, et c’est seule, pandémie oblige, que je suis entrée dans la clinique pour animaux avec mon bébé Mogwaï.
Notre vétérinaire attitré étant absent, c’est son épouse, elle aussi vétérinaire, qui nous a reçues.
Un point sur la santé de mon joyeux chiot, une conversation axée sur les dommages collatéraux du corona, et… l’heure de la consultation proprement dite a sonné.
Intéressée et très impliquée, Kali s’est laissée examiner avec une bonne grâce malicieuse, remuant la queue d’un bout à l’autre de l’examen… y compris après avoir reçu sa piqûre qui ne l’a absolument pas traumatisée.
Bilan de l’opération: mission accomplie sur toute la ligne. Aucune crainte et aucune douleur pour Kali, et une vétérinaire sous le charme de mon panda de poche!
Dans la voiture, Pomme nous attendait avec mon Capitaine.
Nous sommes rentrés et nos bichons ont retrouvé l’un de leurs jeux préférés: choisir une balle en tissu parmi leurs jouets, et tirer chacune de son côté pour se l’approprier.
Cela peut durer très, très longtemps…
Quand je pense que nous avons craint que Pomme se sente délaissée et rejette sa nouvelle compagne…
Martine Péter