« Ce sont des choses qui arrivent malheureusement quand on élève des animaux… »
Je sais que mon Capitaine a raison… mais ce qui s’est passé ce week-end au poulailler m’a une fois encore fait beaucoup de peine…
Samedi soir, en rentrant les poules, j’ai réalisé très vite que l’une d’elles manquait à l’appel: Praline, ma petite Pékin noire.
Comme c’est mon Capitaine qui les avait levées le matin, je lui ai demandé s’il l’avait vue à ce moment-là.
Il pensait l’avoir vue, oui… mais n’en était plus sûr.
Nous l’avons donc cherché, et j’ai été prendre une lampe de poche pour mieux explorer les recoins du poulailler.
C’est là qu’il l’a retrouvée, sans vie.
La veille au soir, j’avais été témoin d’une scène qui explique sans doute en partie ce qui s’est passé.
Toutes les poules étaient déjà perchées pour la nuit, et les deux canards avaient pris place sur la banquette du bas qu’ils ont choisie comme domicile nocturne.
Comme à son habitude, Praline est rentrée parmi les dernières, a sauté sur cette banquette, a essayé de monter plus haut, mais a été interrompue dans son élan.
J’ai voulu l’aider, comme je le fais souvent, en la portant jusqu’à destination, mais elle se trouvait dans un endroit inaccessible.
Je suis restée un long moment à l’appeler pour essayer de l’aider, mais elle semblait ne pas avoir envie de bouger de son petit refuge.
Comme elle avait déjà plusieurs fois passé la nuit au bout de la banquette sans problème, je l’ai donc laissée tranquille et je suis partie après m’être assurée que le radiateur était bien allumé.
Personne ne sait ce qui s’est passé ensuite…
En revanche, mon Capitaine m’a dit avoir vu le mâle canard houspiller les poules ces derniers temps, allant jusqu’à attaquer Chine, sa « mère adoptive ».
La présence de Praline l’a-t-elle incommodé?
Jamais elle n’aurait été se mettre dans l’endroit où elle a été trouvée si elle n’y avait été obligée.
Aujourd’hui, je suis inquiète.
Je pensais que, depuis que les deux autres mâles de la fratrie canards avaient été adoptés par nos amis, la situation serait stabilisée.
Elle l’a été quelque temps, mais le problème semble perdurer avec le couple restant…
Aujourd’hui, j’ai peur pour mes autres poules, et je sais qu’il va à nouveau falloir trouver une solution…
Praline était l’une des quatre premières poules que j’ai achetées peu après mon arrivée en Franche-Comté.
Plume, qui faisait elle aussi partie de ce petit groupe, est partie la première, suite à une cholangite aggravée par une péritonite et un éclatement de la vésicule biliaire.
Des premières poules, ne restent que ma belle Chine et ma jolie Kaki, qui est pourtant arrivée très malade, mais que nous avons pu soigner à deuxrises déjà.
Il me reste neuf poules, auxquelles je suis très attachée.
Et je voudrais m’assurer que leur vie ne sera plus menacée…
MP