Ce dimanche était jour d’élections départementales et régionales, en France.
J’ai toujours voté, il est donc important à mes yeux de continuer à le faire.
Mais certaines votations sont plus compliquées que d’autres pour moi.
Je dois apprendre quels sont les enjeux de ces élections, quels sont les programmes des candidats, leur personnalité.
Quarante ans passés en Suisse m’avaient évidemment familiarisée avec le paysage politique, d’autant que, dans le cadre de mon travail, j’ai souvent eu l’occasion d’interviewer les personnalités en charge des plus hautes fonctions.
La situation est différente aujourd’hui.
Même si j’ai toujours suivi avec intérêt la vie politique française, je connais moins bien le fonctionnement des régions, des départements et les personnes qui s’y impliquent.
Après avoir lu tout ce qu’il y avait à lire sur le sujet au cours des jours précédents, je me suis retrouvée, pour la deuxième partie de la votation, avec une incertitude entre deux candidats.
C’est la première fois de ma vie que je me suis finalement décidée à la dernière minute, dans l’isoloir.
Pour mémoire, les femmes ont le droit de voter depuis 1944, en France, depuis 1948 en Belgique, depuis 1971 en Suisse et depuis… 1920 au Canada.
Mais la championne du monde en la matière est la Nouvelle-Zélande où les femmes peuvent voter depuis 1893.
A chaque fois que je vote, non seulement je le fais pour exprimer mes choix, mais également en hommage à celles et ceux qui se sont battus pour le Droit des Femmes.
Il y a encore beaucoup à faire, mais il y a déjà eu quelques belles victoires…
Cela dit, en découvrant le taux de participation misérable à cette élection, je me dit qu’il y a là un autre combat à mener…
Martine Péters