Samedi après-midi.
Mon portable sonne et la voix de l’une de mes amies suisses retentit.
Elle a quelque chose à m’annoncer, et, comme c’est souvent le cas, la conversation est très drôle et… inattendue.
Dans la même journée, WhatsApp est le théâtre d’échanges de plusieurs messages précieux avec quelques proches.
Je couve mon iPhone d’un regard affectueux.
Dimanche matin.
7h08.
Mon téléphone sonne.
Un appel masqué que je coupe sans décrocher.
La moindre des politesses lorsque l’on appelle quelqu’un, qui plus est à des heures aussi matinales, est d’annoncer son identité.
Quelques minutes plus tard, re-sonnerie, à nouveau pour un appel masqué, qui n’a pas eu plus de succès que le précédent.
Le regard que j’adressais à mon téléphone était nettement moins tendre que la veille.
Dans la matinée, avant l’arrivée des amis que nous attendions, j’ai décidé de ne plus laisser ces appels toxiques s’imposer dans mon quotidien, même s’ils sont relativement rares.
Un petit réglage et hop… ils resteront désormais silencieux.
Je n’ai jamais eu d’attirance pour Fantomas.
Martine Péters
