Il fallait le faire… nous l’avons fait!
Vive nous!
À quoi devons-nous ce bel élan d’autosatisfaction?
Et bien… mon Capitaine et moi avons enfin accompli une corvée qui nous empoisonne la vie chaque année à la même époque.
Je ne sais pas ce qu’il en est pour nous, mais, en ce qui nous concerne, les décorations de Noël se sont accumulées au fil du temps dans plusieurs cartons bringuebalants, sobrement dotés d’une seule indication commune à tous: Noël.
À l’intérieur, il y avait tout et n’importe quoi, tout mélangé: les décorations de table, celles de la maison, celles du sapin, les personnages de la crèche, les guirlandes, etc, etc.
Certaines étaient en piteux état, voire brisées, d’autres ne me plaisaient plus, mais bon… « on verra cela l’année prochaine », telle était devenue notre devise.
Et l’année suivante, le même scénario se reproduisait, sachant que nous n’utilisions qu’une partie de ce joyeux fatras… puisque le reste était hors service.
Cette fois, en descendant les cartons avant Noël, mon Capitaine a dit: « Il faudrait vraiment trier. »
Nous avons donc convenu qu’il nous faudrait des caisses en plastique se fermant de manière hermétique, pour optimiser notre rangement.
Et puis… il y a eu l’épisode du vol plané.
Deux ou trois jours après Noël, l’un de nos amis est venu dîner à la maison.
Nous en étions au café lorsqu’un bruit bizarre nous a fait regarder en direction de notre sapin… juste à temps pour le voir s’étaler de tout son long, à quelques centimètres de notre invité.
Heureusement, il n’y a eu eu ni blessé, ni véritables dégâts, à l’exception de quelques boules de Noël sacrifiées dans cet exercice de haute voltige…
Même mon délicat oiseau si fragile a échappé au pire.
Mon Capitaine a redressé ce pauvre sapin, et, en ramassant les débris, j’ai décidé que l’heure était venue de tenir mes bonnes résolutions.
Le lendemain, ma Tendre Moitié déposait dans la véranda une série de caisses en plastique et, ce jeudi, je suis passée à l’assaut.
J’ai commencé par dépouiller le sapin de ses décorations… ne me laissant plus surprendre lorsqu’il a une fois encore perdu l’équilibre.
Mon Capitaine l’a sorti dans le jardin et m’a apporté les cartons à trier.
La tâche a été laborieuse.
Mais cette fois, c’est sûr: nous ne débuterons pas cette nouvelle année avec la perspective de cette corvée à accomplir!
Ceci dit, je vous souhaite un doux passage à 2023…