En Belgique,- a eu lieu récemment la 8e édition su sondage RTBF (chaîne de télévision belge francophophe) / Le Soir (célèbre Quotidien belge) consistant à élire le mot de l’année 2022.
Pas moins de 626 propositions sont parvenues au jury lors de la première phase de l’opération.
Et, avec 288 votes, c’est finalement le mot « vélotafer » qui a remporté les suffrages des internautes.
Le terme en question désigne le fait de se rendre au travail (au taf…) à vélo.
La deuxième place a été remportée par « métavers, qui désigne un monde numérique virtuel, très proche de la réalité, et la troisième position, par le mot « flygskam ».
Le premier désigne un monde numérique, virtuel, très ressemblant à la réalité, et le second est un terme suédois, traduisant le sentiment de honte que l’on peut ressentir en prenant l’avion.
Des mots dans l’air du temps, donc.
Notez que l’an dernier, le gagnant, « ultracrépidarianisme » , avait fait mouche lui aussi.
Sa définition? Il désigne le comportement d’une personne qui donne son avis sans savoir de quoi elle parle.
Je ne commenterai pas, même si j’en meurs d’envie.
Mais j’ajouterai que les spécialistes précisent que ce mot vient du latin « crepida » qui signifie « sandale » et trouve sa source dans une anecdote délicieuse relatée dans Histoire naturelle par Pline l’Ancien, un écrivain romain.
Apelle était un peintre de la Grèce antique qui avait pour habitude d’exposer ses toiles et de recevoir des commentaires des passants. Un jour, un cordonnier lui fait remarquer que la représentation de la sandale dans son tableau n’est pas correcte. Le lendemain, le cordonnier se rend compte qu’Apelle a apporté des modifications à cette sandale, tenant compte de ses remarques. Il lui dit alors qu’il devrait également corriger la jambe. Ce à quoi le peintre lui répond: « Cordonnier, pas plus haut que la sandale! ». Autrement dit, « tiens-t’en à ce que tu connais. » (Source: le JDE.be