Mon fils et son petit bonhomme sont revenus plus tôt que prévu pour fêter mon anniversaire quelques jours avant la date.
Nous avons passé deux jours formidables, tous ensemble, parsemés de beaucoup de rires et de longues conversations.
Samedi matin, à midi, Sébastien a procédé à la distribution des cadeaux.
Et, dans sa besace, il n’avait pas oublié mon Capitaine qui venait lui aussi de fêter son anniversaire quelques jours auparavant.
Content de son cadeau, mon imprévisible « potachon » (ne cherchez pas, le mot n’existe que dans mon imagination et désigne un incorrigible potache…) s’est levé et s’est tourné vers mon fils en lui disant:
– Pour te remercier, je vais t’embrasser à la russe!
Je n’osais pas avoir compris… et Sébastien non plus.
Avant qu’il ait eu le temps de bouger une oreille, il a vu fondre sur lui notre colosse qui l’a embrassé en mode Leonid Brejnev.
C’était un peu moins torride que lorsque l’homme d’Etat a gratifié Erich Honecker d’un baiser goulu sur la bouche en 1979, mais c’était un smack de la même veine.
Cette marque d’affection a déclenché une hilarité générale qui s’est prolongée pendant tout le repas.
Conséquence: nous réfléchissons sérieusement à rebaptiser Papyno en… Papyrus…