Depuis quelques mois, le rituel du bain est devenu un événement plus rare pour mes bichons, pour deux raisons distinctes.
Pour Pomme, qui a plus de 13 ans et qui n’a jamais aimé l’eau, le bain est une corvée et l’a toujours été.
Comme elle est plus fragile qu’autrefois, je veille à ce qu’il ait lieu dans des conditions où elle ne risque pas d’attraper froid, d’autant que son poil est plus disséminé qu’avant.
Pour Kali, qui aura trois ans en août, le contexte est différent.
Elle a un pelage doux et abondant qui la fait ressembler à une pelote de laine mohair.
Le point faible cette belle toison, c’est les nœuds qui ont tendance à se former très rapidement.
Lorsqu’elle sort hirsute de ses ablutions, je sais que je vais devoir passer beaucoup de temps à récupérer la situation… ce qui ne lui plaît pas du tout.
Ce vendredi pourtant, j’ai décrété que le moment était idéal.
En début de journée je me suis occupée de Pomme, puis mon Capitaine s’est chargé de notre bébé Mogwaï… qui est ensuite venu se réfugier vers moi.
La pauvre… elle ignorait encore qu’elle allait attaquer la deuxième étape du programme: le séchage-brossage suivi de la coupe des nœuds récalcitrants.
Comme je ne veux pas qu’elle ou Pomme soient traumatisées par le toilettage, j’effectue ces opérations tout en douceur, en plusieurs fois s’il le faut.
C’était une corvée pour elles comme pour moi.
Mais passer du temps avec deux petits personnages aussi charmants, drôles et tendres que ces demoiselles est un privilège réconfortant…
Le jour des bains
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