Nelson et moi

Lorsque je sais que je vais devoir patienter dans une salle d’attente ou ailleurs, je prends toujours un bouquin avec moi.
Généralement, je choisis un livre au texte court, ou un autre que j’ai déjà lu et dont j’ai envie de me remémorer certains passages.
Cette semaine, c’est la biographie de Nelson Mandela que j’ai glissée dans mon sac, en version Poche.
Elle n’est plus une découverte pour moi depuis longtemps, mais je ne me lasse pas de la lire et la relire.
Le courage et l’opiniâtreté de cet homme sont pour moi un exemple absolu.
Et une question m’a toujours taraudée à son sujet: comment a-t-il fait pour supporter d’être emprisonné durant 27 ans?
C’est en lisant le recueil de sa correspondance que j’ai compris qu’il puisait notamment sa force dans les échanges de lettres qu’il échangeait avec son épouse, dans la présence de ses compagnons de détention et dans son combat, dans la certitude de son innocence, du bien-fondé de son combat.
Dans ses Mémoires, il  a écrit cette phrase: « De fortes convictions sont le secret de la survie ».

En rentrant chez moi, j’ai posé le livre sur l’une des étagères de mon bureau.
Pas rangé parmi les autres, mais à plat, bien en vue.
Quand le besoin s’en fait sentir ou que l’on perd le Nord, relire les écrits de cet homme inspirant est très efficace…

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