Plus que jamais ces dernières années, la pluie est devenue l’une des grandes préoccupations des petits humains que nous sommes.
Elle s’invite dans les conversations, nous incite à scruter les cartes météo…
Dimanche, alors que des orages avaient été annoncés sur plus de 40 départements français, le TJ du soir, images à l’appui, nous a une fois de plus démontré que la nature peut être très cruelle lorsqu’elle se met en colère.
Ce soir-là, nous avons pu constater que nous n’étions concernés ni par les orages, ni par les chutes de pluie, du moins dans l’immédiat.
Et je désespérais un peu: les roses sèchent, dans la roseraie…
Puis est arrivée la nuit.
Le lendemain matin, mon Capitaine m’a demandé:
– Tu as entendu?
Comme j’attends la prochaine pose de la moustiquaire pour ouvrir la fenêtre la nuit, j’ai bien dû reconnaître que, non, je n’avais rien entendu du tout.
– Il a plu. La cuve est pleine!
En clair, même si la pluie est venue discrètement alors que l’on ne l’espérait pas tout de suite, elle a accepté de longuement arroser la région, jardin y compris, et de redonner vie à la végétation assoiffée.
Au petit matin flottait un parfum de terre mouillée…