« Tu n’as pas chaud, toi? »

Ces derniers jours, la canicule s’invite non seulement dans nos vies mais dans les conversations.
Elle se décline sous trois versions: ceux qui expliquent leur difficulté à l’assumer au quotidien, ceux qui s’inquiètent de savoir comment leurs interlocuteurs la supportent, et ceux qui dépeignent l’avenir qui attend la Planète si nous ne trouvons pas de solution.
C’est légitime.
Cette semaine, j’ai échangé avec une amie qui a cumulé les trois thèmes en une conversation, terminant pas « Et toi, tu n’as pas chaud? »
Je lui ai expliqué que je n’échappais pas à la règle générale et que, vu que j’ai toujours fui le soleil, le maudissant dès que la température dépasse 23-24 degrés, il est clair que la relation que j’entretiens avec lui n’est pas en voie de s’améliorer.
Mon truc pour ne pas sombrer dans un océan de déprime alors que ce temps et mon organisme ne sont absolument pas compatibles?
La méthode de la fixette.
Partant du principe que rien n’est éternel, y compris les périodes de canicule, je m’applique à regarder les bulletins météo en notant mentalement quand aura lieu le retour des orages et de la pluie sur la région.
Il m’est plus facile de supporter les jours compliqués en me focalisant sur la date annoncée de sortie de crise.
Cela me permet de faire abstraction en me disant que, chic, dans trois jours il pleut et nous perdrons 15 degrés en cours de route!
Il faut dire que, entretemps, j’ai un atout précieux: la maison, dont les murs épais font barrage à la chaleur… même si, depuis quelques jours, même elle a du mal à lutter.

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2 réflexions sur “« Tu n’as pas chaud, toi? »”

    1. Ecriplume (Martine Péters, anciennement Bernier)

      Oh!!! Quelle malchance d’être malade par cette chaleur!! Heureusement, ce vendredi marque le retour de la fraîcheur… J’espère que tu vas guérir rapidement!

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