Je ne sais plus quand j’ai découvert les oeuvres de Fernando Botero: il me semble qu’elles ont toujours fait partie de ma vie.
Je me souviens seulement de ma surprise lorsque j’ai commencé à m’y intéresser.
Et cette surprise ne s’est jamais démentie.
A chaque fois que je me trouve en présence de l’une de ses sculptures ou de l’un de ses tableaux, j’ai le même sentiment.
Dans un monde voué au culte du corps fin et élancé, il a mis en vedette des personnages voluptueusement ronds.
Il gonflait les volumes, jouait sur la disproportion des formes, peignait des visages impassibles, le tout avec poésie, dans un style rappelant l’art précolombien… ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’il est né à Medellin, en 1932.
Botero nous a quitté le 15 septembre dernier, à peine quelques mois après son épouse, Sophia Vari.
Il nous laisse une oeuvre hors normes, qui n’a pas fini de capter l’attention…