Capricieux bis

Je n’imaginais pas que le petit texte que j’ai consacré à mon lunatique robot aspirateur allait interpeller des lecteurs et lectrices qui, comme moi, sont confrontés aux humeurs de leur assistant à roulettes.
Les messages reçus m’ont prouvé le contraire, avec une question à la clé: faut-il ou non se laisser tenter par l’achat d’un tel engin?
Autant vous l’avouer tout de suite, je ne connais, pour l’instant, que le mien.
Il s’agit d’un modèle premier de gamme d’à peine plus de 100 euros, acheté « juste pour tester » il y a bientôt un an, et ne disposant pas de la puissance et des possibilités de ses grands frères.
Depuis ma dernière intervention, il semble être revenu à la raison.
Il ne se met plus en route automatiquement, mais répond au quart de tour lorsque je le remets en marche le matin.
Et il travaille… dans la mesure de ses possibilités, bien sûr.
Je ne lui demande pas l’impossible: il est une aide ménagère d’appoint que je complète moi-même avec des passages d’aspirateur classique dans la semaine.
Mais il maintient les lieux dans un état tout à fait acceptable et, me disait une amie, d’autres sont nettement plus performants encore.
J’ai décidé que, l’an prochain, je ferais sans doute l’acquisition d’un modèle plus puissant, cantonnant mon complice actuel à l’étage du dessus.
Mais avant de l’acheter, je me pencherai très sérieusement sur son cas…

 

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