Je n’aime pas la phrase: « La vie continue… »
Evidemment qu’elle continue.
Mais après un deuil, une catastrophe, une grosse cassure, elle continue différemment.
Comme si l’on vivait avec une nouvelle pierre sur le coeur.
Bien sûr… il faut reprendre le fil de l’existence et s’appliquer à la rendre légère, joyeuse, pour préserver le moral et le bien-être de ceux qui nous entourent, et le nôtre au passage.
C’est notre contribution à la bonne santé mentale de notre entourage…
Mais il n’empêche que cette pierre, qui s’ajoute à beaucoup d’autres, est pesante.
Car non, un drame n’en chasse pas un autre dans notre mémoire …
Impossible d’oublier que, dans un ailleurs pas si lointain, des personnes qui nous ressemblent, qui ont les mêmes désirs de vie paisible, de bonheur, de tranquillité, ont été plongées dans l’enfer.
Des jours, des mois, des années après, cette profonde sensation de tristesse est toujours présente.