La rapidité avec laquelle Babou, la cadette de nos Mogwaïs, s’adapte à son nouvel environnement m’impressionne…
Pomme commence à s’habituer à elle, amusée, voire intriguée de voir ce petit bout multiplier les marques d’affection à son égard.
Dès qu’elle en a assez, elle tourne les talons en grognant.
Kali, plus farouche, n’accepte pas sa présence pour le moment s’efforçant de l’éviter et allant jusqu’à quitter la pièce lorsqu’elle arrive.
Sauf dans mon bureau où elle accepte de rester à condition d’être à ma gauche, côté Pomme, lorsque Babou est à ma droite… chacune dans un panier.
Babou ressemble comme deux gouttes d’eau à Pomme… mais toutes trois ont un caractère propre, très différent l’un de l’autre.
Pomme est la reine-mère, devenue placide, toujours curieuse, mais plus lente dans ses mouvements et plus réfléchie.
Quand elle a envie de jouer, elle galope comme un lapin à travers la maison, avant d’entamer une longue sieste réparatrice, acceptant au passage un bisou de ma part auquel elle répond après mûre réfléxion.
Kali est une irrésistible boule de joie, de charme et d’amour, qui nous couvre de câlins et de jeux.
Sauf depuis l’arrivée de Babou où elle est en mode prudence.
Quant à Babou, elle a l’innocence et la candeur de ses cinq mois…
Toute petite et délicate, elle est calme, câline et sage, déborde d’affection pour Pomme et Kali, qui, pour le moment, restent méfiantes.
Elle aime jouer avec les couvertures, chiper de temps en temps une croquette dans les gamelles des « grandes » pour aller la déguster en deux ou trois étapes dans son coin, et suivre ses aînées partout où elles vont, même si elles n’apprécient pas encore sa compagnie à sa juste valeur.
Je les regarde vivre avec bonheur…