J’attendais avec une certaine impatience mon rendez-vous bi-annuel chez « mon » ophtalmo.
Comme l’univers du flou recommence à faire partie de mon quotidien, il était évident que ma vue recommençait à faire des siennes malgré les efforts de mes binocles pour redresser la situation.
Jeudi matin, nous sommes partis pour plus d’1h30 de route, par un brouillard opaque et très dense.
A l’arrivée, l’examen a confirmé ce que je pensais : l’heure était une fois de plus venue de changer de lunettes.
De retour chez nous, bien décidée à préparer mon passage chez l’opticienne l’après -midi, je suis allée sur le site de sa marque et j’ai imprimé une capture d’écran de celles qui me plaisaient le plus.
Très fière de moi, une fois au magasin, j’ai présenté ma fameuse photo… et j’ai remarqué qu’elle me regardait d’un air un peu navré.
Ce qui m’a poussée à lui dire :
– Je pensais nous mâcher la besogne avec ma photo, mais vu votre expression, j’ai comme un doute…
– C’est vrai … il faut que je vous dise qu’ils mettent sur le site des modèles que nous n’avons pas forcément en magasin…
Caramba! C’est dommage, mais ce n’est pas un drame.
Nous sommes passées à la partie découverte des modèles et essayages.
Comme je zappe les verres progressifs, j’ai besoin de trois paires: l’une pour voir de loin, l’autre pour travailler sur mon ordi et la troisième, des lunettes de soleil de vue.
Pour les lunettes de travail, pas de problème : cette année, je reprends l’ancienne paire et je demande qu’y soient posés des verres adaptés à la nouvelle donne.
Pour les deux autres, il fallait trouver les montures idéales.
Grandes mais pas démesurées, colorées mais pas trop, originales mais pas disjonctées…
Au bout d’un petit quart d’heure, j’avais trouvé les deux paires en question.
Une affaire rondement menée grâce à mon interlocutrice efficace et charmante.
Je suis ravie … et je le serai plus encore dans une semaine, lorsque je pourrai aller les chercher!