Atelier d’écriture.
Encore une séance de travail bien intense et nous bouclerons notre petit magazine consacré à la pauvreté.
Je suis très fière des enfants qui, tous, se sont vraiment investi…
Mercredi dernier, le rythme était très soutenu.
Ce qui n’empêche pas de conserver une ambiance joyeuse et résolument détendue.
Tout en terminant de recopier l’un de ses textes à l’ordinateur, Roxane me dit:
– Tu veux bien me rappeler le nom de l’arbre qui te fait peur?
Lors de l’atelier de l’an dernier, alors que nous parlions des peurs irrationnelles, je leur avais confié mon aversion pour le Désespoir des Singes, suite au visionnage d’un feuilleton, il y a plus de 40 ans.
J’avais d’ailleurs parlé de cet épisode sur Ecriplume, ici.
Quand l’un des extraterrestres de l’histoire mourrait, des branches semblables à celles de cet arbre lui sortaient de l’abdomen.
Il n’en fallait pas plus pour que je ressente une antipathie prononcée pour ce pin qui ne m’a rien fait.
Je réponds à la question en ajoutant: Je préfère ne pas en parler: rien que de l’imaginer me donne des frissons!
Nous continuons à travailler, et la petite Camille, 8 ans, qui s’installe toujours à côté de moi pendant nos séances, me dit qu’elle a terminé l’illustration que je lui ai demandée.
Je regarde le cahier qu’elle me tend et je découvre… le dessin ci-contre.
Elle si douce et si timide, riait aux larmes de sa farce!
Un fou rire partagé par tout le groupe, moi y compris.
Dix minutes plus tard, j’avais des dessins de Désespoir des Singes partout… tandis que l’une de mes protégées s’évertuait à les gommer dès qu’elle en voyait
apparaître un!
J’ai passé toute la journée du jeudi à travailler sur ce que nous avons fait en atelier, à transcrire leurs textes et leurs dessins, à scanner le tout et à l’introduire dans la maquette, puis à préparer la séance de la semaine à venir.
En voyant le résultat, je me dis que la bonne humeur est plutôt propice à un joli travail…