La semaine dernière, j’ai appris en lisant un article de presse suisse, que l’un des fils de Monsieur Gianadda, François, a accepté de prendre la présidence de la Fondation fondée par son père, Léonard.
Cette nouvelle m’a mis les larmes aux yeux…
Pour ceux qui l’ignoreraient, cette fondation d’art a été créée par Monsieur Gianadda dans les années 70, à la mémoire de son frère Pierre, décédé accidentellement.
Depuis, les expositions prestigieuses s’y sont succédé à raison de deux par année, visitées par des millions de personnes depuis son ouverture, et faisant de Martigny, la ville suisse où elle a été implantée, un lieu connu et estimé par les amateurs d’art du monde entier.
Un magnifique jardin de sculptures est venu se greffer au bâtiment principal, véritable écrin réunissant des œuvres majeures d’artistes du 20e siècle.
Lorsque Monsieur Gianadda nous a quittés, le 3 décembre dernier, la question de sa succession s’est posée, et deux vice-présidents ont été nommés pour assurer l’intérim: Jean-Henry Papilloud et Anouck Darioli.
Aujourd’hui, répondant à une demande que son papa lui a faite avant de mourir, François Gianadda reprend donc le flambeau…
La relation que j’ai eu la chance de partager avec Monsieur Gianadda durant plus de vingt ans était notamment parsemée de petits messages que nous échangions.
Cette fois, c’est à son fils que j’ai écrit pour le féliciter et le remercier pour son engagement.
J’avoue qu’adresser une lettre à un autre « Monsieur Gianadda » m’a perturbée…
La même semaine, j’ai signé un article qui paraîtra bientôt dans le magazine suisse Générations, présentant la prochaine exposition de la Fondation, consacrée à Cézanne et Renoir.
Les expositions et les concerts continueront dans ce lieu magique…
Léonard Gianadda serait fier de son fils et de son équipe…
Une bonne nouvelle pour la Fondation Gianadda
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