En découvrant que le château du Clos Lucé accueillera du 7 juin au 15 septembre 2024 une exposition intitulée « Léonard de Vinci et les parfums à la Renaissance » , je suis immédiatement partie en quête du dossier de presse forcément lié à l’événement.
En le trouvant, remarquablement étayé d’informations alléchantes, j’ai notamment lu ceci:
Cette invitation au voyage s’appuie sur les récentes découvertes du professeur Carlo
Vecce sur les origines et l’enfance de la vie de Caterina, la mère de Léonard de Vinci.
Originaire de Circassie, la partie septentrionale des montagnes du Caucase, située
à l’ouest de la mer Noire, elle fut enlevée, puis vendue plusieurs fois comme esclave
à Constantinople, Venise, et enfin à Florence où elle rencontra Piero da Vinci, jeune
notaire, et père de Léonard. Peu après la naissance de leur enfant, Piero da Vinci
affranchit Caterina par acte notarié, lui permettant, selon Carlo Vecce, de « recouvrer sa
liberté et sa dignité d’être humain ».
Rien que cette introduction donne envie de découvrir la suite…
Et quand j’ai pris connaissance des quelques phrases suivante décrivant le contenu de la première salle d’exposition appelée « L’Orient et la Mer », mon intérêt a été confirmé:
Dans cette première partie, l’exposition présente l’itinéraire des parfums
d’Orient, identique d’ailleurs à celui des esclaves, jusqu’à Constantinople.
Fondée sur les recherches du professeur Carlo Vecce, cette salle fait revivre
l’univers olfactif de Caterina.
Elle présente notamment les multiples usages des parfums à Constantinople :
religieux, curatifs, médicaux, alimentaires… Les marchés de la capitale byzantine,
avant sa chute tragique en 1453 aux mains des Ottomans, offraient aux
commerçants génois et vénitiens des senteurs d’épices, de cannelle, de
poivre, de musc, d’encens, de myrrhe, d’hysope et d’autres parfums orientaux.
C’est là que vécut, encore adolescente, la mère de Léonard.
J’ai fouillé Internet dans ses moindres recoins pour trouver le catalogue de cette exposition que je n’ai pas trouvé pour l’instant dans la boutique du musée.
Seul un site marchand le proposait en pré commande.
J’en ai réservé un exemplaire, ravie de me dire que, dans quelques jours, je pourrai me plonger dans l’univers passionnant du grand Léonard, de sa famille et… des parfums d’autrefois…