Long fleuve tranquille? Hum…

Samedi matin.
Je me réveille avec un beau début de migraine que je m’empresse de couper: pour la journée qui m’attend, je n’ai certainement pas besoin de ce genre de joyeuseté.
La journée se poursuit par une nouvelle peu rassurante provenant d’une personne qui m’est très chère, obligée de partir aux Urgences pour un problème inattendu.
C’est dans ces conditions que j’aborde le gros sujet de ma journée.
Depuis une bonne semaine, je suis en attente d’un rendez-vous téléphonique avec un médecin spécialiste pour un sujet que je vais traiter dans un article qui m’a été commandé.
J’ai plusieurs fois travaillé avec lui, et c’est à chaque fois un plaisir.
Mais son agenda est surchargé et la semaine s’est passée sans qu’il trouve le temps de caser notre petit rendez-vous.
J’étais un peu désespérée lorsque, la veille au soir, il m’a mis un message me demandant si je pourrais l’appeler ce samedi.
Oui, oui, mille fois oui, bien sûr… ne restait plus qu’à attendre le deuxième message me précisant l’heure du rendez-vous.
A 8h30, j’étais dans mon bureau, guettant mes mails.
A 10 heures, il est arrivé… l’appel était fixé à midi.
Oups.
Il fallait que je m’organise.
Mon Capitaine, absent ce matin, devait rentrer à midi.
Et je savais que nos trois bichons allaient jouer leur rôle de chiens de garde bruyants à son arrivée.
Il fallait donc contourner l’obstacle.
J’ai préparer trois des « nonosses » qu’elles préfèrent, pensant les leur donner pour qu’elles les croquent au salon tandis que je m’enfermerais dans mon bureau pour pouvoir travailler en paix.
Mais, bien entendu, rien ne s’est passé comme prévu.
A midi moins cinq, j’ai effectué la distribution en les envoyant dans le salon.
Au lieu de cela, elles ont toutes les trois filé… dans mon bureau.
Impossible de les en déloger.
Je devais appeler et… je savais qu’elles allaient hurler cinq minutes plus tard, ce qui est peu pratique pour une interview téléphonique.
Finalement, au bout d’un bon moment de gros stress, mon Capitaine est rentré, a pris les chiens avec lui et j’ai pu appeler.
Mais là encore… ne trouvant pas d’autre moment pour me répondre, mon interlocuteur m’a emmenée avec lui… faire des emplettes!
Tandis que son épouse parlait avec les commerçants, lui répondait à mes questions.
La qualité de la communication était mauvaise, mais, tant bien que mal, nous avons pu nous comprendre.
Reconnaissante, j’ai obtenu tous les renseignements que je souhaitais.
Mais la journée ne s’est pas arrêtée là…
Suite au prochain numéro!

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