Je continue mon périple parmi les muses.
Après Uranie et Calliope, voici Clio.
Si vous ne la connaissez pas, sachez que, sans elle, nous n’aurions aucune idée de ce qui s’est passé avant l’invention du selfie.
Clio, c’est la gardienne de l’Histoire, la mémoire ambulante de tout ce que l’humanité a fait, refait, et parfois aurait mieux fait d’oublier.
Clio, a une mémoire infaillible.
Elle est un peu la copine qui, lors d’un dîner, peut vous rappeler ce que vous aviez dit précisément la dernière fois que vous aviez débattu de ce sujet. C’est redoutable, oui… mais attention, elle n’est pas du genre à vous embarrasser.
Elle est là pour vous rappeler que nous sommes tous des produits de nos histoires, personnelles et collectives.
Et l’on dit d’elle qu’elle est la seule à trouver le moyen de rendre captivant le récit des vieilles batailles et des règnes interminables captivants.
Cette muse nous montre, avec une sagesse tranquille parfois saupoudrée d’une petite pointe de sarcasme, que les erreurs, les révolutions, et même les catastrophes naturelles ont souvent cette fâcheuse tendance à se répéter.
En observant le monde actuel, elle dirait: « Vous pensiez vraiment que ce sont des situations inédite ? Allons, un peu de sérieux.
Sa tâche est monumentale.
Penchée sur ses rouleaux de papyrus, elle consigne chaque événement avec une rigueur implacable, relatant des milliers d’années d’Histoire humaine.
Clio est notre mémoire collective, celle qui nous pousse à fouiller le passé pour mieux comprendre notre présent.
Elle est la gardienne de toutes les vérités, les leçons, et… des répétitions inévitables.
Parce que, y compris dans la mode, tout revient un jour ou l’autre… et cela n’a pas échappé à cette brillante historienne.
Dommage qu’elle soit un mythe… parler avec elle doit être passionnant.