Samedi, mon Capitaine est revenu avec un panier rempli de physalis, connus aussi sous le nom « d’amour en cage », lorsqu’il s’agit de la variété Alkekengi, plutôt utilisée à des fins ornementales, car moins savoureuse et plus amère.
Celle-ci est la variété la plus commune, la physalis Peruviana, mais elle aussi a un autre nom plutôt mignon: le coqueret du Pérou.
Parce que, même si nous ne le savons pas toujours, ce fruit nous vient bel et bien d’Amérique du Sud, et plus particulièrement du Pérou et de Colombie.
Pour ma part, comme je ne suis pas très fan de la saveur acidulée, j’aime les regarder plutôt que les croquer.
Mais j’aime bien les histoires qui lui sont attachées…
Dans certaines cultures asiatiques, le physalis est associé aux fêtes des lanternes. On raconte que l’enveloppe du fruit représente une lanterne qui illumine le chemin de la sagesse et de la connaissance.
La couleur orange vive du fruit symboliserait la lumière intérieure.
Selon une légende japonaise, le physalis, aussi appelé “hozuki,” serait lié au festival Obon, qui honore les esprits des ancêtres.
La lanterne du fruit aurait pour rôle de guider les esprits vers leur demeure lors de cette période.
Il est ainsi utilisé comme décoration pendant les festivités, évoquant la connexion entre le monde des vivants et des morts.
Plus prosaïquement, je les trouve magnifiques pour leur couleur et leur forme si particulière…
Couleur d’automne…