Un jour de cette semaine, alors que nous passions dans la véranda, mon Capitaine m’a dit: Tu ne remarques rien dans cette pièce?
Je me suis concentrée et j’ai vu…
Il avait accroché du gui au-dessus de la porte d’entrée, à l’extérieur.
J’ai souri… et, bien entendu, nous avons testé la légende qui affirme que s’embrasser sous le gui porte bonheur.
Un peu plus tard, alors qu’il sortait de la pièce par l’autre porte pour se rendre dans le jardin, il s’est retourné vers moi, taquin:
– Alors? J’attends mon bisou!
J’ai levé le nez: au-dessus de nous, le chambranle était vierge de toute présence végétale en dehors de la vigne.
J’ai poussé un soupir et j’ai répondu d’un air navré:
– Impossible, il n’y a pas de gui!
Ce qui a déclenché un petit rire amusé de sa part.
Je suis curieuse de voir si un autre bouquet de gui va faire son apparition à cet endroit…
Si, si, c’est possible: mon Capitaine est un homme très respectueux des traditions!