Après mûre réflexion, novembre, que je considérais hier encore comme terne à souhait, mérite finalement une réhabilitation.
En y regardant de plus près, il est tout sauf un mois oisif pour mois, et c’est une bonne chose.
Pour moi comme pour beaucoup, cela se traduit par un rythme d’activité qui n’est pas du tout ralenti.
Tout d’abord, il y a le bulletin communal que je dois boucler avant décembre.
Terminer ces pages qui se veulent l’écho de notre vie de village me ramène à mes racines de journaliste régionale, au tout début de ma carrière.
Ce onzième mois est aussi l’occasion de répondre aux sollicitations de ma rédaction suisse.
Pour quelques articles destinés au magazine où je suis encore active, je m’immerge dans un univers de rencontres ou de retrouvailles passionnantes.
Et puis il faut que je termine la version ebook d’un livre qui ne demande qu’à partir chez Bookelis…
En parallèle, ce mois qui semble si sombre de l’extérieur est aussi celui où je prépare les activités d’avant Noël pour mon atelier maison. Inspirer et organiser, concevoir et créer, voilà ce qui fait vibrer mon grisouille novembre.
Bref… je fais mon mea culpa.
Cette période de l’année est finalement le mois des mille petites choses qui rappellent que l’année file doucement vers sa fin.
Finir ce qui reste à faire, poser les bases de l’année prochaine, dessiner la trame des nouveaux projets… la période n’est certainement pas synonyme d’ennui.
Il faut dire, à ma décharge, que lorsque j’ai écrit l’article d’hier, il faisait vraiment très, très gris…
Depuis, novembre s’est racheté en nous offrant un peu de soleil.
Il est remonté dans mon estime!