Samedi.
Le papa de Roxane, à que je retrouve tous les quinze jours pour notre atelier d’écriture, venait rechercher sa fille.
Nous échangions quelques mots lorsqu’il s’est écrié:
– Oh! Regardez! Un écureuil!
Nous avons tous les trois été regarder de plus près pour constater que, en effet, un écureuil grimpait le long du mur de mon bureau.
Il est ensuite passé sur le mur principal et a filé sous le toit.
Nous étions tous les trois émerveillés d’avoir pu le voir aussi bien et d’aussi près…
Pour moi qui le connais déjà, c’était un plaisir de retrouver notre protégé qui, toujours très timide et discret, ne fait que rarement des incursions ailleurs que dans le jardin.
Et, surtout, nous avons été sidérés de voir comment il a réussi à grimper à toute vitesse sur ce mur qui ne présente aucune aspérité à l’exception du crépi…
Il avait son pelage d’hiver, brun foncé… magnifique…
Sa présence nous conforte dans l’idée qu’il faut conserver le côté un peu sauvage du jardin si nous voulons qu’il continue à accueillir la faune locale…