Autrefois, tout scout qui se respectait avait évidemment lu Le Livre de la Jungle de Rudyard Kipling, bien avant que Walt DIsney le porte à l’écran.
Mais tout le monde ne sait pas qu’il existe un deuxième tome.
Le Second Livre de la Jungle, pour être précise.
Pour moi, alors adolescente, ça a été une révélation qui, à l’époque, m’avait donné le sentiment d’avoir découvert un trésor caché.
C’est dans ce deuxième volume que j’ai fait la connaissance d’un personnage auquel je pense encore souvent aujoutd’hui: Rikki-Tikki-Tavi, une mangouste intrépide.
Dès les premières lignes de son histoire, j’ai aimé ce petit animal aussi vif que courageux, mélange parfait entre un héros sans armure et une tornade sur pattes.
Rikki-Tikki-Tavi, recueilli par une famille anglaise après une tempête qui l’a séparé de la sienne, ne tarde pas à s’imposer comme le protecteur inébranlable de la maison.
Car dans le jardin rôdent deux cobras redoutables, Nag et Nagaina, qui rêvent d’éliminer les humains pour régner en maîtres…
Mauvaise idée.
Ce que j’aimais particulièrement chez Rikki-Tikki-Tavi, c’était son mélange de témérité et de ruse.
Pas un instant il ne doute de sa mission: défendre sa famille d’adoption coûte que coûte, même si cela implique d’affronter des serpents bien plus gros que lui.
Il ne se contente pas d’être brave, il est malin. Il observe, il anticipe, il feinte.
Et, au moment décisif, il frappe avec une rapidité foudroyante.
Un stratège en fourrure…
Cette histoire m’avait marquée pour plusieurs raisons.
D’abord, parce qu’elle montrait qu’un être minuscule pouvait triompher face à une menace bien plus grande que lui.
Ensuite, parce que Rikki-Tikki-Tavi n’avait pas peur d’affronter le danger pour protéger ceux qu’il aimait.
Ce livre me parle toujours aujourd’hui, à une époque où, dans le monde, les petits ont bien besoin de courage pour s’opposer à certains pseudo grands…
