Dernière ligne droite avant la pause!

Ces derniers temps, j’ai eu beaucoup de travail, ce qui, en soi, ne change pas vraiment de mes habitudes.
J’ai eu plusieurs articles à réaliser pour le magazine avec lequel je continue à collaborer, et je n’ai pas encore tout à fait terminé.
J’achève cette saison avec des commandes pas toujours simples, mais j’ai eu la chance de tomber sur des personnes qui, même en plein départ en vacances, ont fait l’effort de me répondre alors qu’elles étaient littéralement sur la route de l’aéroport.
Cela m’a permis d’avancer malgré tout.
J’attends avec impatience de pouvoir livrer mon dernier article pour pouvoir me remettre sérieusement à mes livres.
J’ai plusieurs projets en cours, et il fallait absolument que je retrouve un rythme d’écriture sans interruption.
C’est ce mot-là qui est le plus important: interruption. .. car dès que je dois m’arrêter pour une autre tâche, je perds le fil.
Et le temps de le retrouver, une bonne partie de l’énergie est passée ailleurs.
Pour le moment, j’attends encore un dernier détail de la part d’un interlocuteur pour pouvoir boucler le dernier article. Après cela, si tout va bien, je pourrai enfin me glisser derrière mon clavier et reprendre le fil de mes réflexions.
Une jeune femme m’a demandé cette semaine si je n’avais pas envie de partir en vacances.
Je lui ai répondu par une question: lorsque vous partez, quels sont les deux aspects que vous aimez le moins?
Elle a répondu spontanément: la forte chaleur et le monde.
Et voilà… c’est exactement ce que nous fuyons.
Nous profitons de faire ce que nous aimons et ce qui nous intéresse.
Et, visiblement, la vie de retraités, nous n’arrivons pas tout à fait à la commencer.
C’est peut-être ce qui nous permet d’apprécier, de temps en temps, le simple fait de faire les choses sur un autre rythme, juste parce que nous en avons envie…