Mes jours commencent désormais pas des rituels qui se sont mis en place naturellement depuis le départ de Pomme.
Le matin, j’ai droit à des câlins beaucoup plus prononcés encore de la part de Kali et Babou, mes deux petites demoiselles bichons.
Elles semblent comprendre que je suis perdue sans Pomme, et elles m’entourent beaucoup plus qu’elles ne le faisaient… avant.
Mais peut-être est-ce le fait que j’étais très attentive à l’état de santé de mon Mogwaï et de ses besoins qui prenait beaucoup de place dans notre relation.
Aujourd’hui, mes petits Mogwaï se sont encore rapprochées de moi, comme pour combler un peu le vide.
Avant le petit-déjeuner, j’ai pris l’habitude, quel que soit le temps, de me rendre au fond du jardin où Pomme repose, à côté de la cabane de la Chouette.
Je n’arrive pas à la laisser.
Je lui parle, comme je l’ai toujours fait.
Le temps va faire son oeuvre, mais pour le moment du moins, j’ai besoin de ces instants…
Les rituels
par
