Adolescence…

Depuis un bon moment, j’avais envie de regarder un programme dont j’entendais beaucoup parler ces derniers temps et j’ai proposé à mon Capitaine de le découvrir avec moi.
Il s’agit de « Adolescence », une mini-fiction en quatre épisodes produite par la BBC et disponible sur Netflix.
Nous avons été tous les deux frappés par la dureté de l’histoire mais aussi par la justesse de ce qu’elle met en lumière. L’intrigue suit Jamie, un adolescent de treize ans soupçonné du meurtre d’une camarade.
Ce n’est pas un récit conçu pour le sensationnel, mais une immersion dans des situations qui poussent à réfléchir sur ce qui peut amener un jeune à franchir l’impensable.
Tout est montré avec beaucoup de réalisme, sans exagération, ce qui renforce la puissance émotionnelle.
L’histoire entraîne dans l’intimité des familles, des enseignants, des forces de l’ordre, et le silence qui suit certaines scènes en dit long sur la gravité des faits abordés.
Depuis sa diffusion, cette production a eu un impact considérable, au point que le ministère de l’Éducation en France a décidé de la projeter dans les collèges et lycées à partir de quatorze ans.
L’objectif est d’ouvrir un vrai débat autour de thèmes essentiels comme les influences toxiques, la banalisation de comportements violents et la nécessité d’en parler.
Pour nous qui l’avons regardée ensemble, ce fut un choc mais aussi une expérience précieuse.
Toute personne vivant ou travaillant avec des adolescents gagnerait à la voir.
Cette œuvre ne se contente pas de raconter une histoire, elle amène à se questionner et à percevoir autrement certaines réalités.