L’Armée montre ses muscles…

S’il y avait bien un défilé du 14 juillet à ne pas manquer, c’était celui de cette année.
Plus de 7000 militaires, des démonstrations spectaculaires, des uniformes impeccables, et un message très clair envoyé au monde: la France est là, prête, sérieuse, et elle le fait savoir.
Installés confortablement dans notre salon, mon Capitaine et moi avons suivi la manifestation en direct à la télévision. Avec lui, j’ai la chance d’avoir mon propre consultant maison.
Chaque unité qui passe, chaque geste, chaque manœuvre: mon Capitaine sait exactement de quoi il s’agit, et surtout… il a vécu cette réalité .
Ce n’est pas tous les jours que l’on peut regarder le défilé avec quelqu’un qui a littéralement fait partie du décor.
Il y avait un mélange touchant d’analyse technique et de souvenirs personnels.
Ce genre de remarque remet tout de suite les choses en perspective.
Au-delà de cette immersion de première main, un autre moment m’a marquée: la participation de l’armée indonésienne.
Avec certains de ses représentants sautillants coiffés de têtes d’animaux emblématiques, elle a apporté une touche inattendue au défilé.
Le léopard représentait l’armée de terre, le requin et le morse étaient là pour la marine, et l’aigle, majestueux, pour l’armée de l’air.
Il y avait un souffle exotique, un pas de côté poétique au milieu d’un défilé martial.
En ces temps où la géopolitique ressemble de plus en plus à un jeu de dominos sous tension, ce défilé avait quelque chose de grave et de nécessaire.
Il fallait montrer, sans fanfaronnade mais sans équivoque, que la France n’était pas en train de regarder ailleurs. Mission accomplie.
Et grâce aux souvenirs partagés de mon Capitaine, c’était un peu comme si nous y avions assisté en double dimension: à la fois spectateurs et témoins, avec le passé en écho du présent.

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