Relique d’Amour et Tison

Je n’ai jamais senti Relique d’Amour ni Tison, mais ce sont deux parfums dont j’ai beaucoup entendu parler ces derniers temps, notamment dans un article où la chanteuse Clara Lucciani a expliqué qu’elle les portait souvent.
Et il faut bien l’admettre, ils m’intriguent.
Ce sont, dit-on, des parfums rares, à part, porteurs d’un vrai univers… et aussi de prix qui les rendent un peu difficiles à tester sur un simple coup de curiosité.
Relique d’Amour est une création de la maison Oriza L. Legrand, une maison française ancienne, fondée en 1720, puis relancée récemment avec beaucoup de soin et de respect pour son héritage.
Le nom du parfum à lui seul évoque quelque chose de très intime, de sacré même.
Il s’inspire « de l’atmosphère d’une chapelle oubliée, de pierres froides, de silence, de bois, de cire, d’encens. »
C’est un parfum souvent décrit comme spirituel, presque méditatif, très particulier, pas du tout passe-partout.
Il semble fait pour les jours où l’on cherche à se recentrer, à ralentir.

De son côté, Tison est une création beaucoup plus récente, née dans l’univers raffiné de la maison À Paris chez Antoinette Poisson.
J’ai découvert cette maison à travers son travail autour des papiers dominotés, mais elle propose aussi une gamme de parfums, conçus avec le nez britannique Lyn Harris.
Tison veut dire “braise”, je ne vous apprend rien, et il évoque, nous dit-on, la chaleur d’un feu de cheminée, les boiseries anciennes, les bougies qui se consument lentement, les hivers calmes.
Avec ses notes de cèdre, de papyrus, d’encens, de galbanum et de cire d’abeille, il semble fait pour recréer une ambiance feutrée et apaisante, un peu comme une maison aimée.

Ces deux parfums ont en commun d’être très travaillés, très pensés, et de ne pas chercher à plaire à tout prix. Ils ont chacun une personnalité forte, un style affirmé. Et c’est ce qui me donne envie de les découvrir.
Mais comme ils sont tous les deux vendus autour de 150 à 220 euros les 100 ml, je vais sûrement attendre encore un peu avant de me lancer dans un essai.
Peut-être un jour, avec un échantillon, ou une occasion particulière.
En attendant, je les garde en mémoire, comme deux promesses olfactives à explorer, quand le moment sera juste.

par

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *