Ce mercredi, j’étais de retour à l’hôpital de Besançon pour mon deuxième rendez-vous.
Même service, mais pas tout à fait la même section.
Tout a commencé par un petit examen censé précéder une série d’autres.
J’entre dans le bureau où l’on m’a appelée… et je ne vois personne.
Mais une petite voix me dit : “Je me suis cachée.”
Surprise, je penche la tête… et une autre apparaît derrière la machine.
Et là, je la reconnais: c’est l’infirmière de la veille, celle qui avait tenté sans succès de me faire une prise de sang.
Elle m’a accueillie avec un grand sourire, en se relevant et en disant: « Drapeau blanc! »
Je suis rentrée dans son jeu:
– D’accord! Vous n’êtes pas armée, aujourd’hui?
C’était très drôle.
Quelques minutes plus tard, c’est sa collègue, qui elle, avait réussi l’opération perfusion après la cinquième tentative, qui est passée me voir pour prendre de mes nouvelles.
Une attention douce, gratuite… dans ces couloirs impersonnels, cette délicatesse m’a vraiment touchée.
La suite a été plus classique.
Examens, consultation, re-examens, un premier diagnostic posé.
J’ai donc cru que cette parenthèse médicale touchait à sa fin.
J’ai pu rentrer chez moi, oui, mais avec deux nouvelles convocations: l’une pour la semaine prochaine, l’autre pour quinze jours plus tard.
Je vais finir par m’attacher!
Bref, on va en profondeur, très en profondeur, ce qui est rassurant.
Sauf que quand on commence, on ne sait pas quand ça se termine…