

Je suis très interpellée par la façon de Babou et Kali ont vécu les semaines et les mois qui ont suivi le départ de Pomme.
Durant ses derniers instants, elles ont assisté à tout, présentes, attentives, mais évitant de s’imposer.
Quand Pomme a été déposée dans son petit cercueil placé dans la véranda durant une nuit et une journée, elles sont venues plusieurs fois le renifler.
Elles m’ont accompagnée à chaque étape, sans démonstration démesurées, alors qu’elles sont souvent très exubérantes.
Puis elles ont construit un quotidien un peu différent.
J’ai réalisé qu’elles étaient d’une délicatesse que pourraient leur envier certains « humains ».
Elles étaient là, bien présentes, mais tout en douceur.
Quand elles me voyaient trop triste, elles étaient là, toutes les deux, à me regarder d’un air inquiet en me donnant des petits coups de nez et en me léchant les mains.
Pomme prenait énormément de place dans ma vie, depuis toujours.
Ces derniers mois, je m’en occupais énormément, elle avait besoin de soins.
Peu à peu, Babou et Kali ont augmenté leur présence auprès de moi, jusqu’à ne plus me quitter ou presque de la journée… et de la nuit.
Ces petits Mogwaïs sont des boules de tendresse et de sensibilité…
1 réflexion sur “Les grillons du foyer”
❤️