Pour le cas où vous auriez vécu sans consulter l’actualité au cours de ces derniers jours, sachez que la journée du 10 septembre avait été annoncée comme celle de tous les blocages, en France.
Elle reflétait la colère et la déception de celles et ceux qui y participaient… et il était évident que les conséquences allaient être bien senties.
Comme il n’était pas dans nos intentions de sortir ce jour-là, je pensais que nous serions à l’abri.
Et bien non!
La veille, j’avais reçu un appel de mon imprimeur: mon nouveau livre allait m’être livré ce mercredi.
Chic!
Avaient suivis deux autres messages de l’entreprise de livraison m’annonçant l’arrivée des bouquins entre 8 et 13 heures.
Re chic!
A la réception, j’allais pouvoir immédiatement préparer le nécessaire pour en envoyer un exemplaire en dépôt légal à la Bibliothèque nationale de France, après quoi je pourrais engager les formalités pour le faire enregistrer, lui et ses petits frères, dans le répertoire des libraires.
C’était un voeu pieux.
Mercredi matin, vers 5 heures, l’entreprise m’indiquait que la livraison prévue avait malheureusement été décalée au lendemain suite à un événement intervenu en cours de livraison.
Voilà, voilà…
Je m’étais fait une raison lorsqu’un nouveau message m’a prévenu que la commande serait là vers midi.
Ravie, j’ai en effet reçu… à peu près la moitié de mes livres.
Renseignements pris, j’ai appris que les autres arriveraient ce jeudi.
Un jour de retard… je m’en sors plutôt bien, finalement.