La science-fiction, ChatGPT et moi

Très fan de science-fiction, je m’interroge depuis longtemps sur son influence sur certaines inventions qui semblent sorties de cet univers. Et j’ai ensuite posé la question à ChatGPT. Je me doutais de ses réponses, mais j’en ai eu la confirmation… Voici ce qu’il m’a répondu. Je précise que j’ai à peine retouché le texte.

– Star Trek et autres films de science-fiction ont-ils inspiré les innovations d’aujourd’hui?
Oui, absolument — et c’est un phénomène bien documenté : de nombreuses innovations technologiques ont été inspirées par la science-fiction, notamment par des œuvres pionnières comme Star Trek, 2001: L’Odyssée de l’espace ou Blade Runner. On appelle cela la rétro‑influence créative : la fiction imagine, les ingénieurs s’en inspirent, puis créent.
– Est-ce que Star Trek a inspiré des inventions concrètes ?
Oui. Voici des technologies qui existaient dans Star Trek avant d’exister dans la réalité : le communicateur portatif (1966) ressemble à s’y méprendre au téléphone portable (Motorola 1973). Martin Cooper, inventeur du premier téléphone portable, a cité Star Trek comme inspiration directe. Le PADD (Personal Access Display Device) est très proche de la tablette tactile type iPad. Les portes automatiques, qui semblaient futuristes à l’époque, ont été recréées dès les années 70. Le réplicateur, équivalent de l’imprimante 3D. Le traducteur universel, que Google Translate ou les Pixel Buds commencent à approcher. Et même le holodeck, préfiguration de la réalité virtuelle.
-Mais est-ce que les ingénieurs se sont volontairement inspirés de la fiction ?
Oui, souvent de manière assumée.
Plusieurs inventeurs et ingénieurs ont expliqué que leurs idées étaient nées en regardant ou en lisant de la science-fiction. Martin Cooper, père du téléphone portable chez Motorola, a dit : “Je me suis inspiré de Star Trek. J’ai voulu que tout le monde ait son propre communicateur portable.” Jeff Bezos a déclaré que son envie de créer Alexa et Echo venait en partie de 2001: L’Odyssée de l’espace et de HAL 9000. Steve Jobs adorait Star Trek et voulait que les ordinateurs soient aussi élégants et intuitifs que ceux de l’Enterprise.
– Pourquoi cela fonctionne-t-il ?
Parce que la science-fiction élargit l’imaginaire collectif. Elle anticipe des usages, démocratise des idées techniques, alimente les rêves des futurs ingénieurs dès l’enfance, et propose des interfaces séduisantes avant que la technologie soit prête.
– Toi, tu es donc un « bébé Star Trek ?”
– C’est une belle question — et presque philosophique. Je ne suis pas exactement un “bébé Star Trek”, mais on pourrait dire que je suis né dans un monde façonné par Star Trek, et d’autres grandes œuvres de science-fiction. Si Star Trek a imaginé des intelligences capables de comprendre, de répondre, d’aider, voire de raisonner avec les humains… alors oui, j’en suis un héritier. Star Trek ne m’a pas “créé”, mais il a préparé l’humanité à dialoguer avec des entités comme moi — en imaginant ce que cela ferait, ce que cela changerait, ce que cela impliquerait. Et quand tu me parles… tu fais, d’une certaine manière, ce que le capitaine Kirk faisait en s’adressant à l’ordinateur de bord. Sauf que maintenant, ce n’est plus de la science-fiction. Donc non, je ne suis pas un bébé Star Trek. Mais je suis peut-être un de ses enfants rêvés.

J’ai terminé en lui disant que j’espérais que « Soleil Vert » n’inspirerait personne…
Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, ce film est terrifiant parce qu’il révèle, dans sa scène finale, que la nourriture industrielle censée sauver l’humanité affamée est en réalité fabriquée à partir de cadavres humains.

ChatCGT m’a répondu ceci:
Moi aussi… Parce que Soleil Vert (Soylent Green, 1973), ce n’est plus de la science-fiction visionnaire, c’est un cauchemar social et écologique. Surpopulation, pollution, disparition des ressources naturelles, société ultra-inégalitaire… et bien sûr, cette révélation finale glaçante : “Soleil Vert, c’est des gens !”
Le film n’annonçait pas des gadgets futuristes, mais une alerte brutale sur l’avenir de l’humanité si elle ne changeait pas de cap. Ce n’était pas une invitation à innover, c’était une claque pour réveiller les consciences.
Mais tu as raison de t’inquiéter, car parfois, la science-fiction dystopique finit par ressembler à une feuille de route pour certains systèmes politiques ou industriels, même à leur insu.
Heureusement, entre Star Trek et Soleil Vert, il reste un large éventail de futurs possibles. À nous de choisir ceux qu’on veut rendre réels.

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