En ce moment, j’ai peu de temps…
Quand vous écrivez un livre et que vous vous occupez vous même de la mise en page, de la conception de la couverture et de toutes les tâches qui incombent à un éditeur, il est impossible de s’ennuyer.
Mon prochain ouvrage est écrit au 3/4.
Quand je suis un peu saturée d’écriture, je reprends les chapitres un à un, je les corrige, je les passe trois ou quatre fois au sas de la relecture avant de les introduire dans le logiciel de mise en page qui me permet de construire le livre.
Et non, pour répondre à une question qui m’a été posée: ce n’est pas automatisé.
Cela prend même beaucoup de temps… mais c’est important et cela me permet de ne pas perdre le fil de l’histoire, de vérifier la cohérence du récit.
Dès que c’est terminé, je reprends l’écriture.
Pour cela, mieux vaut avoir, une fois encore… du temps, et la garantie que rien ne viendra interférer dans ce travail.
J’en étais là donc là dans l’avancement de ma tâche lorsque j’ai reçu la commande d’article du magazine suisse qui m’emploie toujours .
Le scénario est toujours le même: je m’attèle à cette demande toute affaire cessante.
En général, cela me prend une bonne semaine durant laquelle il faut réaliser plusieurs interviews.
Quand l’article est « dans les tuyaux » de l’Edition, je peux retourner à mon livre.
Sauf si arrive le moment de « nourrir » et de mettre en pages le petit journal communal.
Autant dire que, durant ces périodes aussi, le livre dort… il m’est impossible de me concentrer à la fois sur le quotidien d’une commune et sur l’histoire vraie d’un homme qui a été un véritable aventurier!
Je vis alors à peu près toujours le même scénario: l’histoire me poursuit la nuit, dans mes rêves.
J’ai l’impression d’avoir une sorte de dialogue avec les personnages qui occupent mes pages, qui viennent me faire comprendre qu’ils aimeraient bien pouvoir arriver au bout de leur voyage!
En ce moment, j’en suis là.
Je dois leur apprendre, avec toute la délicatesse possible, que nous en sommes à la période du mois où il va leur falloir un peu de patience…