Vendredi matin: direction la pharmacie où nous avions rendez-vous, mon Capitaine et moi, pour le dernier vaccin de l’année, celui contre le Covid.
Comme d’habitude, c’est l’occasion d’une causette avec la pharmacienne que nous apprécions beaucoup.
En recevant l’injection qui nous met à l’abri, je repensais aux files d’attente, aux centres de vaccination organisés à la hâte, à l’agitation, la peur, l’incertitude, les discours contradictoires, le confinement et aux drames qui ont accompagnés l’arrivée de cette maladie.
C’était il y a cinq ans à peine, et pourtant, j’ai l’impression que cela fait une éternité…
Aujourd’hui que tout s’est apaisé, ce vaccin est devenu un geste presque machinal.
Je sais que beaucoup disent encore que les vaccins n’empêchent pas la maladie.
C’est sans doute vrai… mais pour ma part, le vaccin n’est pas un bouclier, c’est un parapluie.
Il ne supprime pas la pluie, mais il aide à moins se mouiller!