Avez-vous vu cette semaine ce document de France 2 dans lequel de jeunes adolescents témoignaient du calvaire que leur ont fait vivre certains de leurs « camarades » d’école durant parfois des années?
C’est parce que plusieurs suicides d’enfants ont eu lieu qu’enfin le problème est rendu plus largement public et que l’Etat français se penche sur la question.
J’ai écouté les témoignages de ces jeunes, témoignages qui vous déchirent le coeur.
Cela fait bien longtemps que l’école n’est pas un lieu idyllique où la connaissance et le savoir sont enseignés en toute quiétude.
Une image que nous présentons pourtant à nos enfants pour leur donner envie de s’y rendre le coeur léger…
Il suffit qu’un enfant soit pris en grippe par un autre pour que ses années d’école tournent au cauchemar.
Cela existe depuis toujours.
Il suffit de se plonger dans la littérature pour le comprendre.
C’est pire aujourd’hui alors que le harcèlement continue hors des cours de récréation, « grâce » à la technologie moderne.
Le cyberharcèlement est un jardin où la cruauté s’épanouit en quasi liberté…
Après avoir regardé cette émission et le débat, j’avais le coeur gros.
Bien sûr, des ébauches de solutions commencent à se dessiner.
Mais combien d’enfants subissent toujours en silence sans oser parler?
Je pensais bien sûr à nos petits-enfants.
Comment les armer pour qu’ils ne soient jamais harcelés… mais également jamais harceleurs?
Comment leur apprendre à ne jamais servir de gibier, et à ne pas hurler avec la meute?
Et ce fameux proverbe me revient une fois de plus en mémoire:
« Il faut tout un village pour élever un enfant… »
Martine Bernier