Durant ces derniers jours, j’ai eu l’impression que le printemps se mettait entre parenthèses.
Même ce matin, il pleut et vente sur des arbres vert tendre et sur des pâquerettes sans parapluie.
La fraîcheur matinale fait frissonner et le soleil, quand il fait son apparition, joue à cache-cache avec les nuages.
Merci à la météo de s’être mise au diapason du moral familiale de la semaine qui vient de s’écouler.
Mais cette délicate attention ne sera bientôt plus utile: notre petit Timoté va être transféré aujourd’hui par ambulance et va retrouver ses parents.
Ils ne seront pas encore de retour chez eux, mais cela ne tardera sûrement pas…
Donc, aujourd’hui, à la place de cette grisaille qui offre une couleur fascinante, certes, mais qui est plus automnale qu’autre chose, ce serait bien d’ensoleiller le paysage…
Pour que la personne qui accompagnera Tim dans son premier voyage par la route puisse lui décrire à l’oreille la beauté des arbres en fleurs, et des tulipes et jonquilles sauvages parties fleurir en ordre dispersé des bosquets où on ne les attendait pas…
Contre l’avis de la météo, je persiste et signe: il fait beau, aujourd’hui!
Martine Bernier
