Ce matin, la route nous a menés à Ribeauvillé.
Partout le long de ce tour très classique des villages de charme, des glycines, des iris, des pivoines, des marronniers aux fleurs roses ou blanches, des arbres d’aubépines roses… un printemps rayonnant!
A Ribeauvillé, mon Capitaine et moi déambulons en nous demandant pourquoi autant d’enseignes sont consacrées à un joueur de flûteau… que l’on ne retrouve dans aucune boutique.
Un emblème extérieur sans aspect mercantile, apparemment.
Avant de revoir Riquerwihr, nous filons au Jardin des Papillons.
En entrant dans la serre tropicale où il fait une chaleur torride, j’ai l’impression de pénétrer dans un rêve.
Autour de moi vole une nuée de papillons bleu, ceux que je trouve les plus beaux…
C’est magique!
En m’habituant au lieu, je réalise qu’ils sont entourés de dizaines d’autres papillons multicolores.
Aussi légers que des bulles de savon, ils créent des farandoles multicolores fascinantes.
Autre incursion de rêve de la journée: la Volerie aux Aigles.
Je l’avais déjà visitée: la revoir a été un plaisir.
Nous avons assisté au premier spectacle de la journée.
Des commentaires riches, récités avec aisance accompagnaient le vol des différents rapaces.
Ceux que j’attendais tout particulièrement étaient les nocturnes.
J’ai une tendresse particulière pour les hiboux et les chouettes…
Ceux de la volerie sont magnifiques.
Je ne résiste pas à relater un dialogue « made in Ca’ptain ».
Devant la nourriture très riche que présente la carte, je m’abstiens:
– Ce soir, pour moi: juste salade et eau minérale.
– Et moi, ce sera une grande bière, un jarret avec salade de pommes de terre et, en dessert, une meringue à la crème avec boule de glace.
Comme je lui lance un regard inquiet, Celui qui m’accompagne ajoute, avec un petit sourire précieux:
– Ce soir, je fais régime: je ne prends pas de salade!
Comme j’aime cette semaine…
Martine Bernier