Neige et livre…

Elle est revenue…
Arf.
La neige, je l’aime bien… en altitude, pas au pied des montagnes, et encore moins devant ma porte.
Bref, il faut s’y faire: l’hiver est bien là, et c’est finalement  rassurant de voir un thermomètre afficher des températures plus ou moins de saison.

Hier, je me suis adonnée à des activités cocooning, sachant que notre dimanche serait plus axé sur la culture.
Et je suis revenue à une surprise que j’ai reçue d’un ami, voici quelques jours.
Cet ami s’appelle Jean.
Je parle de lui de temps en temps, car, plus le temps passe et plus je lui découvre des facettes qu’il laisse s’épanouir au fil du temps et qui me ravissent.
Jean est un bel humain, au coeur gros comme ça et aux qualités artistiques multiples.
J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi créatif que lui, toujours en ébullition
Il y a quelques jours, donc, il m’a envoyé un manuscrit en pdf, me demandant de le lire… si j’en avais envie.
J’ai commencé la lecture et j’ai été happée…
J’ai découvert un texte à son image: intelligent, sensible, spirituel.
Avec une dimension supplémentaire: il relate dans ce livre la vie de sa maman, Madeline, dont j’ai également déjà parlé.
Madeline était journaliste, était une femme d’exception et a eu une vie au cours de laquelle elle a fait preuve d’un courage constant.
J’ai eu la chance de la connaître (un peu) et j’ai beaucoup appris à son contact.
Cet hommage d’un fils à sa mère est émouvant et drôle.
A la fois sans naïveté, sans concessions, et riche d’une sensibilité profonde.
Jean a trempé sa plume dans l’amour et le respect, dans l’humour et la compréhension.
Il dit son admiration pour celle qu’il a accompagnée jusqu’au bout de sa vie terrestre, et parle d’elle avec une intelligence rare.
Ce livre, dit-il, est réservé à quelques proches.
Cela ne me paraît pas juste: il mériterait une audience illimitée…

Hier donc, j’ai poursuivi ma lecture, que j’ai dû interrompre pour retourner à mon quotidien.
Je n’arrive à lire son ouvrage que petit bout par petit bout pour des raisons de temps, mais je ne m’en plains pas: cela fait durer le plaisir…
S’il a pu douter un jour d’être à la hauteur de sa maman, il peut souffler sur cette crainte.
Son écriture est délicieuse….

Martine Bernier