Dimanche soir, direction cinéma!
Avec en ligne de mire Money Monster… pour le plaisir de retrouver Julia Roberts à l’écran et Jodie Foster derrière la caméra, accompagnées par George Clooney et Jack O’ Conell… notamment.
L’histoire a été racontée dans tous les médias: Lee Gates (G. Clooney) est le présentateur d’une émission-show à l’américaine, consacrée à la finance.
Dans une mise en scène décomplexée, il conseille les téléspectateurs en matière de placements, et leur explique les méandres du marché boursier.
Depuis sa cabine de pilotage, sa réalisatrice (J. Roberts) se charge de le cadrer, dans tous les sens du terme, et s’apprête à passer à une chaîne concurrente, lassée des frasques de son collègue.
Jusqu’au jour où un jeune homme (J. O’Conell) débarque armé sur le plateau, menaçant de tout faire sauter.
Il fait partie des petits actionnaires qui, croyant les discours de Gates, ont investi toutes leurs économies dans des actions qui, du jour au lendemain, se sont évaporées sans aucune explication.
Or, des explications, il en veut… et il va en avoir, tout comme l’équipe de TV qui, peu à peu, va réaliser que la réalité dépasse tout ce qui est imaginable avec, à la clé, une fraude de 800 millions de dollars.
Durant les toutes premières minutes du film, j’ai eu peur.
Devant le personnage fantoche de Gates, je me suis dit: je me suis trompée…
Mais dès que le scénario s’est mis en place, j’ai été entraînée dans une intrigue au ton soutenu, plutôt crédible et très révélatrice d’un univers opaque et véreux.
Le film pousse à la réflexion, même si certains détails sont un peu trop fantaisistes.
Mais on ne s’y ennuie pas une seconde…
Martine Bernier