Quatre ou cinq reproductions sur bois de tableaux de Claude Monet me suivent depuis plusieurs années de déménagement en déménagement.
Disséminés dans la maison, ils m’accompagnent.
Chaque jour, j’ai un regard pour les coquelicots d’Argenteuil, les nymphéas, le pont enjambant le bassin à Giverny, ou les effluves de fumée s’évadant des cheminées des locomotives à vapeur au départ de la Gare St-Lazarre.
Il y en a des dizaines d’autres dont j’aimerais m’entourer…
Et parmi eux, la Jeune fille à l’ombrelle, qui fait partie de ceux qui me touchent particulièrement.
Depuis quelques semaines, une reproduction de ce tableau léger aux couleurs tendres trône dans mon bureau.
Face à cette jeune fille qui regarde au loin, je me sens de plus en plus « chez moi ».
Martine Bernier