Après près de dix jours, je reprends peu à peu les commandes de ma vie tout ce temps restée en pilotage automatique!
Pas encore guérie, toujours sous médicaments et toujours cloîtrée, mais désormais capable d’écrire depuis mon bureau et non plus du fond de mon lit!
En à peine plus d’une semaine, c’est fou de constater le nombre de choses qui se sont accumulées, les choses urgentes à régler, le travail à reprendre, les détails à peaufiner…
La vie revient avec, juste, plus de difficultés à respirer, une plus grande fatigue, et le sentiment que rien n’est encore gagné, que tout est très fragile.
Pas question, donc, de courir vers mes Boulettes, ce matin, ni d’aller voir si le jardin bourgeonne ou si les mésanges ont encore assez de nourriture.
J’ai juste le droit de dire bonjour à notre ami maçon, à travers la vitre du salon, et de lui dire mon admiration pour le travail brillant qu’il effectue en ce moment pour terminer la véranda… et que je découvre comme un cadeau matinal.
Je ne suis donc pas « au top ».
Mais cette envie qui me revient, je la savoure!
Martine Bernier