Quand je dis que nous vivons au milieu des oiseaux, je n’exagère pas…
Samedi, j’ai entendu un bruit significatif.
Je suis allée dans la véranda où l’un d’eux était entré et n’arrivait plus à sortir.
Dans sa course folle vers la liberté, il s’est heurté à la porte-fenêtre du salon.
Il était là, au sol… une jeune sittelle torchepot apeurée…
Comme elle ne faisait pas mine de bouger, mon Capitaine l’a posée dans un ravier dans lequel il a improvisé un nid de foin, et a été jusqu’à lui offrir une mouche pour le goûter.
Au moment où il a posé l’abri de fortune au jardin, à l’ombre, l’oiseau s’est envolé en direction des arbres.
La saison des naissances est suivie de ce genre de mésaventures chez les passereaux encore inexpérimentés…
Plus de peur que de mal pour celui-ci!
Martine Bernier